
Nouveau DPE, quel impact en 2026 ?
Le 9 juillet, Le Premier Ministre a annoncé la signature d’un décret modifiant à la baisse le coefficient d’énergie primaire de l’électricité à partir du 1er janvier 2026.
Ce décret répond à une volonté de justice énergétique et de cohérence écologique, qui prend en compte la réalité de notre mix électrique français, faiblement émetteur de gaz à effet de serre et un contexte où on demande aux Français d’abandonner les énergies fossiles hormis pour le chauffage.
Tous les logements, puisqu’ils recourent à l’électricité, vont donc voir leur consommation diminuer mécaniquement, donc voir leur DPE progresser, jusqu’à une classe pour les logements chauffés à l’électrique.
Cependant, les biens énergivores et de petites surfaces profiteront plus de la réforme.
Plus de 30 % des biens classés en F passeront en E avec pour bénéfice de ne plus afficher l’image désastreuse de passoire énergétique.
Les petites surfaces quant à elle, chauffées pour la plupart à l’électricité, sont les grandes gagnantes de cette modification avec plus de 40% des logements qui changeront de classification.
Une bonne nouvelle pour les vendeurs, pénalisés par un DPE défavorable impactant le prix de vente de leur bien et pour les propriétaires bailleur qui verront leur bien sortir de l’interdiction de location progressive imposée par la Loi Climat et Résilience.